"Nil Satis Nisi Optimum"
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[ U15 ] 1/2 Finale 2005, match 3...

 

Mission accomplie pour les minimes rouennais qui bouclaient dimanche leur tournée en région parisienne avec une rencontre animée face aux Jets de Viry. Si la qualification était dores et déjà acquise pour les jeunes Dragons, il restait à point d’honneur à porter à leur voyage parisien, celui de battre l’organisateur du tournoi et adversaire coriace pour les Dragons. Vainqueurs des Français Volants 11-0 puis de Caen 4-1, les Parisiens se voyaient bien alpaguer le Dragon à leur tableau de chasse. Tandis que les parents normands donnaient de la voie dans la vétuste patinoire parisienne, c’est le chrono qui venait perturber le début de la rencontre. Poussif, le tableau d’affichage se refusait à démarrer sans doute rassasié par l’avalanche de buts reçue dans le week-end. Pourtant, il fallait bien qu’il termine son travail ce fichu tableau d’affichage. Après quelques atermoiements, la partie débutait enfin.

 

Sans doute un peu décontenancés par les avaries du tableau d’affichage, les Dragons se faisaient surprendre sur une entrée de zone de Viry que le portier rouennais, Sébastian Ylönen ne parvenait pas à geler.

1/2 Finale du championnat U15 (Viry, 22-23-24 avril 2005)
       
Caen F.Volants Rouen Viry
       
#
Clubs
MJ
V
DP
D
Pts
+
-
Dif
1 Rouen 3 3 0 0 6
17 4 +13
2 Viry 3 2 0 1 4
18 6 +12
3 Caen 3 1 0 2 2
4 10 -6
4 F.Volants 3 0 0 3 0
0 19 -19

 

Tant bien que mal les Dragons se dégageaient mais le palet filait directement dans une crosse parisienne qui convertissait l’occasion en but (1-0 à 01’44) Coup de froid sur le banc rouennais qui jusqu’alors ne s’était pas retrouvé mené au tableau d’affichage depuis bien longtemps. En attendant que la révolte rouennaise ne sonne, les Parisiens s’en donnaient à cœur joie et bousculaient des Dragons qui mettront un peu de temps à se remettre dans le cours du jeu. Même si les opportunités parisiennes étaient tranchantes, le portier rouennais s’employait à sortir le grand jeu pour maintenir le score tel quel jusqu’à la première sirène après que les Normands se soient fait violence pour chahuter l’excellent portier francilien sollicité plusieurs fois notamment sur ce splendide mouvement qui voyait l’intrusion de Quentin Berthon en zone offensive pour un relais limpide entre Loïc Lampérier et Antoine Roussel (13’53)

 

Si les Dragons n’avaient pas pu faire plier le portier parisien, rapidement dans la seconde période, les sourires revenaient sur le banc rouennais. Jusqu’alors bien crispé, le banc normand s’éclairait soudain lorsque sur un lancer masqué Paul Seraudie (avec toutes mes excuses :o) s’offrait le premier but de la partie pour les jaunes et noirs (1-1 à 16’07) Cette fois, les Normands y étaient : la vraie partie était lancée. Une minute plus tard, à la rage, Antoine Roussel lançait le deux contre un en compagnie de Quentin Berthon. La passe était précise, le lancer ne l’était pas moins et le numéro 18 normand flinguait de prêt le gardien parisien (1-2 à 17’29) L’ouragan rouennais passait au dessus des têtes parisiennes et ravageaient tout sur son passage à l’image de Loïc Lamperier qui portait la marque à 3-1 après qu’une brèche se soit ouverte dans l’unité spéciale d’infériorité numérique parisienne (1-3 à 17’43) En une minute, le match avait basculé et les rayons de soleil étaient désormais au dessus du banc rouennais après l’orage subi dans le premier tiers. Courroucé, Francis Larrivée demandait le temps mort et recadrait ses troupes. Une bien bonne idée puisque les parisiens trouvaient un second souffle dans la partie.

 

Ciblés par l’arbitrage, ce qui donnait lieu à un concert de louanges en québécois dans le texte, les Normands s’exposaient à de longues minutes en infériorité numérique. 5 contre 4… 5 contre 3… A force de résister les Dragons finissaient par plier puis rompre par deux fois (2-3 à 23’21 & 3-3 à 23’43) Loin de se décourager, le Normand reprenait le dessus à quelques minutes de la deuxième sirène. Ainsi, Aurélien Gréverend pouvait sauter dans les bras de ses coéquipiers pour célébrer tout sourire le quatrième but normand (3-4 à 27’38) Deux minutes plus tard le match était plié lorsqu’Alexis Gislette à son tour levait les bras au ciel (3-5 à 29’32) Même s’il restait encore quinze minutes à jouer pour la troisième période, plus rien ne sera marqué dans la rencontre. Le tableau d’affichage pouvait s’assoupir et se reposer sereinement. Même si la patinoire parisienne tentait d’encourager les siens, rien n’y faisait, le Dragon tout croc dehors se battait pour maintenir le score en l’état en dépit d’une nouvelle vague de prison qui s’abattait sur leurs épaules. 5 contre 4… 5 contre 3…. C’était reparti comme lors du second tiers.

 

Cette fois, les Normands ne cèderont pas et c’est dans la joie qu’ils regagneront le vestiaire en compagnie d’Alain Vogin, leur entraîneur, un pincement au cœur contraint et forcé de laisser cette bande de gamins si attachante pour les finales le week-end prochain à Bercy en raison d’une incohérence fédérale plaçant les trois finales Cadet, Espoir et Minime en deux semaines… Etait-ce si difficile de trouver un troisième week-end, encore fallait-il que l’on prenne la peine de s’intéresser à la question et à la vie des clubs.

   
Vendredi 22 avril 2005
Samedi 23 avril 2005 Dimanche 24 avril 2005
Match 1
    11-0
Match 3
6-0
Match 5   0-2
Match 2
6-1
Match 4
  4-1
Match 6   3-5

 

 



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