"Nil Satis Nisi Optimum"
Champions : U15: 1999, 2000, 2001, 2005, 2006, 2007, 2008, 2013, 2018 // U17: 2000, 2002, 2005, 2010, 2011, 2014, 2017 // U20: 2004, 2006, 2009, 2011, 2013, 2015, 2017, 2019 ...

D2 Fin de série...


Depuis l'entame de la saison, la D2 n'avait pas connu pareille série maussade. Bousculée à la maison successivement par Strasbourg (5-6) puis Wasquehal (4-5), la D2 jaune et noire aura vu sa belle série à l'extérieur s'éteindre ce samedi à la patinoire des Lacs de Viry-Châtillon avec une défaite en prolongation 4-3 face à Evry / Viry.


Il fallait remonter au 23 septembre et un insuccès à Châlons-en-Champagne (8-5) pour trouver trace d'une défaite à l'extérieur des Dragons de Rouen en D2. Sur une historique lancée de six succès loin des bords de Seine, les rouennais pour leur dernier déplacement de la saison régulière auront trébuché en prolongation face à des franciliens qui auront su exploiter les erreurs directes rouennaises. Contrairement notamment au match face à Wasquehal où les Dragons, pourtant renforcés, s'étaient montrés pour le moins timorés sur leur glaçon, en déplacement à Evry / Viry, les rouennais auront fait preuve d'un bel esprit une bonne partie de la rencontre. Alors qu'au gré des deux défaites à domicile de suite, l'horizon au classement s'était particulièrement obscurci pour la troupe jaune et noir, il n'en restait pas moins que les rouennais avaient à cœur de bien boucler la saison régulière avant d'aborder les fameux play-offs. Sérieux, consciencieux, les Dragons le seront en début de rencontre. Dans un souci de bien faire, les rouennais tentaient d'impulser le rythme dans au cours d'une première période qui restera vierge de but. Si les intentions étaient bien là chez les Normands, face à une équipe d'Evry / Viry dans l'obligation de prendre des points pour le classement, les rouennais n'auront que peu d'occasions de se mettre en évidence offensivement qui plus est sur le glaçon étriqué de la patinoire francilienne. Mises sous pression par un arbitrage tatillon en début de rencontre, les deux équipes tardaient à se montrer entreprenantes même si déjà Gaëtan Richard dans le filet rouennais devait s'employer pour empêcher l'ouverture du score parisienne.


Dans une période où les pertes de palet se succèderont de part et d'autre, laissant une impression d'embrouillamini glacé, l'éclair de la période sera jaune et noir et signé par Arthur Nadaux peu après les cinq dernières minutes du premier tiers. Alors que depuis plusieurs secondes le palet tournait dans la périphérie de la zone défensive d'Evry /  Viry, Arthur Nadaux, dans le coin derrière la cage, trompait tout son monde astucieusement en feintant la passe pour l'artilleur Jules Lefebvre avant de prendre un lancer excentré qui se glissait entre les jambières du portier francilien (18'08) Parfaitement placé à un mètre de l'action, l'arbitre de la rencontre, Mr Peignault validait le but sans hésiter une seule seconde partant aussi vite vers la table de marque pour annoncer le numéro du buteur. C'était sans compter sur les protestations du gardien parisien qui aura gain de cause auprès du juge de ligne arguant que le palet n'avait pas franchi la ligne. Etrange. Quoiqu'il en soit, si les images de Fanseat ne permettaient pas de rétablir la vérité, la réaction immédiate et franche de l'arbitre aux bandes rouges sur l'action,laissait les Dragons circonspects au moment ou ce dernier revenait sur sa décision en invalidant le but. Surprenant.


De ce fait de jeu agaçant, il ne restera pas grand chose à l'entame de la deuxième période. Certes, irrités, les rouennais étaient déjà passés à autre chose et profiteront des cinq premières minutes de retour au jeu pour forcer leur destin. Forçant le jeu par le duo Enzo Cantagallo – Brieuc Houeix, les Dragons trouvaient comme planche de salut un Gabin Mainfray parfaitement positionné pour l'ouverture du score dans le camp jaune et noir (23'47) Cette fois, personne n'aura l'outrecuidance d'invalider le but et dans la foulée, à peine une minute plus tard, Arthur Nadaux se faisait justice lui-même en portant le score à 2-0, enterrant définitivement cette histoire rocambolesque de but invalidé (24'48) Désormais bien structurés et organisés, les rouennais, avec deux buts d'avance se retrouvaient non pas dans un fauteuil mais au moins dans une situation confortable même si de façon évident le vent de la révolte parisienne risquait de souffler fort dans les minutes suivantes. Et de fait, le cerbère rouennais aura de l'ouvrage dans la période. Alors qu'au plus fort de la tempête, Gaëtan Richard multipliait les interventions, Damien Bourguignon finissait par trouver enfin la réduction du score à 2-1 (29'01) peu avant la mi-match. Sans perdre leurs nerfs, les Dragons feront en sorte de rallier la deuxième pause sur ce score. Se reposant fréquemment sur son portier intenable et décisif, les rouennais trouveront les ressources et l'esprit pour contenir les assauts fréquents parisiens, les attaquants jaune et noir devant se contenter de contre-attaques plus ou moins incisives.


A la reprise du dernier tiers, tout basculera rapidement. Plutôt que d'incriminer tel ou tel sur des erreurs défensives directes, c'est tout une équipe de Rouen qui sans crier gare, connaîtra un violent trou d'air. C'est ainsi qu'en début de troisième tiers, une succession d'erreurs grossières donnera lieu à d'intenses frayeurs sur le banc jaune et noir. Alors qu'une nouvelle fois, Gaëtan Richard se montrait impérial notamment en break ou sur un de pénalité, il ne pouvait néanmoins pas résoudre non plus la faim dans le monde et par deux fois, le gardien jaune et noir devait s'incliner en une minute tout pile face à Luc Boby (43'35) et Clément Lallemand (44'35) En l'espace de quelques minutes, les Dragons étaient passés de chassés à chasseurs et c'est après le score qu'ils courront le reste de la période. Pas forcément aidé par un arbitrage pour le moins castrateur, les Dragons, les nerfs à vif, patienteront tant bien que mal jusqu'aux dernières minutes de la rencontre où Arthur Zavani surgissait de sa boite pour égaliser à 3-3, relançant tout le petit monde jaune et noir (56'21)


Au regard de la rencontre, il aurait été malvenu que les Dragons repartent d'Ile de France sans au moins un point. Si bien entendu en marquant le but vainqueur en prolongation par Juraj Sadlon (61'39), Evry / Viry n'avait pas volé sa victoire loin de là, au regard de la débauche d'énergie jaune et noir sur la rencontre, les rouennais, en dépit de leur coupable trou d'air en début de troisième tiers , méritaient au moins une modeste compensation avec le point de la prolongation.



Division 2, Poule A (17ème journée, samedi 27 janvier 2018)

Evry / Viry vs Dragons de Rouen 4-3 (0-0 / 2-1 / 1-2 / 1-0)

23'47, 0-1, Rouen : Gabin Mainfray (Enzo Cantagallo, Brieuc Houeix)

24'48, 0-2, Rouen : Arthur Nadaux (sans assistance)

29'01, 1-2, Evry / Viry : Damien Bourguignon (Juraj Sadlon)

43'35, 2-2, Evry / Viry : Luc Boby (Juraj Sadlon)

44'35, 3-2, Evry / Viry : Clément Lallemand (Damien Bourguignon)

56'21, 3-3, Rouen : Arthur Zavani (Arthur Nadaux, Robin Rabl)

61'39, 4-3, Evry / Viry : Juraj Sadlon (Luc Boby, Mans Papaux)

 



Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :